Les victimes de violences conjugales face à la crise sanitaire due au COVID-19
Il est malheureusement commun d'entendre : "Madame, vous êtes victime des violences de votre époux et pourtant c'est un bon père?"
De nombreux psychologues, psychiatres, pédopsychiatres sont unanimes sur les conséquences : les violences intra-familiales qui sont souvent répétées sur de nombreuses années sont très destructrices.
La violence, au-delà des atteintes physiques, traumatise psychologiquement à long terme toutes les personnes qui y sont exposées ou qui en sont témoins.
Les enfants reproduisent souvent le schéma "hérité" de l'enfance, mais de surcroît peuvent être affectivement et psychologiquement dissociés, devenant à leur tour des proies faciles à l'âge adulte.
Quant aux femmes victimes, elles sont dans l'épreuve de la culpabilité inconsciente et de la peur de l'affrontement...
Comment être aidée dans le contexte du COVID-19 tout autant que dans une société ouverte, sans confinement ?
Les femmes bénéficient actuellement de cellules d'écoute via internet ou des numéros d'urgence.
Elles sont accueillies par des référents "violences" au sein des commissariats.
Elles peuvent également recourir à l'avocat pour être accompagnées lors du dépôt de plainte et solliciter une ordonnance de protection afin d'éloigner le conjoint violent du domicile conjugal, dans un délai de 6 jours à la suite de l'audience ou de l'instruction de leur dossier par le juge aux affaires familiales.
Forte de sa formation en psychanalyse, Maître RIGAL MEYER vous accompagne dans toutes ces démarches pour vous aider.
Contactez Maître RIGAL MEYER au 01.88.24.23.27 ou via la rubrique "contact" afin d'analyser ensemble votre situation et vos moyens d'action en Justice.